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Savoir dire non en consultation- action FAF

ven. 31 mai

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En classe virtuelle ZOOM

Action FAF -(hors DPC) en classe virtuelle de 2h30

Les inscriptions sont closes
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Savoir dire non en consultation-  action FAF
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Heure et lieu

1 autres dates

31 mai 2024, 14:00 – 16:30

En classe virtuelle ZOOM

Invités

À propos de l'événement

Expert : Pr Yann LE STRAT

Psychiatre PUPH Ch Colombes 

Programme

Spécialités : Toutes

Résumé:

De par la pression médiatique, de l’action commerciale de l’industrie pharmaceutique ou en raison de conditions socioprofessionnelles, le patient sollicite fréquemment son médecin pour la prescription d’un médicament, d’une investigation ou d’un arrêt de travail.  Le corps médical français est par, la même, accusé de multiples dérives, prescriptions excessives de psychotropes, mauvaise ventilation des prescriptions sur les ALD, abus de prescriptions d’arrêts, de prescription d’antibiotiques aboutissant à des plans de maîtrise médicalisés successifs.  Si la pertinence de ces chiffres et la non nécessité de ces prescriptions est encore à démontrer, il n’en demeure pas moins, que dans de nombreuses circonstances, le médecin doit, dans de multiples circonstances, savoir refuser la prescription d’un médicament, d’un examen, voire d’un arrêt de travail.  Ne pas céder à la pression du patient à son patient qui cherche à obtenir des avantages auxquels il n’aurait pas droit (indemnités, remboursement ALD, certificat de complaisance…).  Dans l’article 8 du code de déontologie médicale , il est rappelé que le médecin est libre de ses prescriptions qui seront celles qu'il estime les plus appropriées en la circonstance, mais qu’il se doit de limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l'efficacité des soins.  Toutefois, ce refus est souvent vécu comme une confrontation, et le médecin a « peur de déplaire », la pression qu’il subit peut l’entraîner à dire plutôt « OUI » que « NON ». Les pressions de la part de ses patients, de l’industrie pharmaceutique, de l’environnement socioprofessionnel peuvent s’assimiler à une « manipulation librement consentie »  Savoir comment refuser une demande inappropriée et proposer une alternative sont un nécessaire outil de communication pour améliorer la relation médecin patient

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